Quand on entend le mot sainteté, beaucoup pensent aussitôt à des statues, des miracles, ou des vies hors du commun. Pourtant, la sainteté n’est pas une exception réservée à quelques élus : elle est la vocation de tous. C’est l’Évangile lui-même qui nous le dit : « Soyez saints, car moi, le Seigneur votre Dieu, je suis saint. »
La sainteté n’est pas une fuite du monde. Elle s’enracine dans le concret du quotidien : dans nos gestes, nos choix, notre manière d’aimer. C’est une fidélité tranquille, patiente, qui s’exprime dans la tendresse d’un parent, la persévérance d’un malade, la bienveillance d’un collègue, ou l’honnêteté d’un étudiant.
Être saint, c’est laisser Dieu habiter nos journées ordinaires, jusqu’à les transformer de l’intérieur.
La sainteté n’est pas d’abord une perfection morale, mais une histoire d’amour.
Comme disait saint Carlo Acutis : « La tristesse, c’est se regarder soi-même ; la joie, c’est regarder Dieu. »
Les saints ne sont pas des « super-héros spirituels », mais des amoureux de Dieu. Leur secret : avoir laissé la grâce façonner leur cœur. Ils nous rappellent que la sainteté ne se mesure pas à nos réussites, mais à notre capacité d’aimer, de pardonner, de recommencer.
Comme le disait sainte Thérèse de Lisieux : « La sainteté, c’est une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras du bon Dieu. »
Dans un monde qui cherche des modèles, les saints sont des témoins : non pas parfaits, mais passionnés de Dieu.
Et si, à notre tour, nous osions croire que cette vocation est aussi la nôtre ?
Saint Jean-Paul II disait : « Ne vous contentez pas d’une vie médiocre. Visez la sainteté ! »
Belle fête de la Toussaint !

